Retour sur la table ronde : Industries immersives – 17 avril 2025

Retour sur la table ronde : Industries immersives – 17 avril 2025

Présent et futur immersifs : ce que l’industrie lourde, le jeu vidéo, la 3D et le cinéma nous disent déjà du monde dans lequel travailler demain

Et si les technologies immersives n’étaient plus seulement un terrain d’expérimentation, mais un nouvel espace stratégique pour nos industries de tous types?

Le 17 avril dernier, La Plateforme_ accueillait une table ronde exceptionnelle, première d’une série sur les systèmes immersifs : quatre experts de haut niveau, quatre points de vue, un même fil rouge : l’impact concret des systèmes immersifs dans nos industries, tous secteurs confondus. Résumé d’un échange à haute valeur ajoutée.

Industrie lourde : la réalité virtuelle n’est plus un gadget mais un levier de performance

Olivier Riou (Directeur du Digital Experience Center chez Siemens), a ouvert le bal en évoquant un cas concret d’application de la réalité virtuelle dans l’industrie : les jumeaux numériques des machines, ces répliques virtuelles d’installations industrielles qui permettent de tester, corriger, optimiser… sans jamais casser une vis ou risquer un accident. Résultat ? Des gains de productivité réels, mesurables, et surtout, accessibles grâce à des architectures immersives de nouvelle génération. L’immersif devient ici un outil de performance, pas une mode passagère.

Olivier Riou a également évoqué le départ à la retraite de 50% des effectifs de l’industrie lourde d’ici à cinq ans : le secteur va donc recruter de façon significative dans les années à venir! Et notamment des jeunes bien formés sur ces technologies. Car les entreprises ont besoin des jumeaux numériques de toutes les machines, afin de réduire les délais de maintenance et donc les coûts de production.

3D temps réel : l’émotion de l’expérience utilisateur avant la technologie

Pour Sylvain Ordureau (Fondateur et président de 3DVerse), physicien de formation et détenteur de brevets pour des technologies de pointe, la 3D temps réel, en cours de développement, ne sera ni lourde ni complexe. Elle sera fluide, accessible via le cloud, sur tous les appareils, et, en outre, collaborative. Grâce à une technologie (de calcul déporté) qui s’efface derrière l’expérience utilisateur, l’immersif peut redevenir soit un vecteur d’émotion, soit un vecteur de performance économique, et non un défi technologique permanent.

Sylvain Ordureau promet une révolution de l’usage, par une simplification de l’accès (pas d’application ou de données à télécharger), au service des utilisateurs et créateurs. Il défend l’idée que le monde moderne a besoin d’une bonne architecture, comme celle que propose 3DVerse : dans un seul espace persistant, les personnes peuvent échanger comme dans un outil collaboratif, avec des scènes 3D qui permettent de visualiser des détails poussés. Et les développements dans l’industrie lourde sont nombreux : il s’agit pour les jeunes diplômés de se renseigner sur ces débouchés qui peuvent être aussi “fun” que les débouchés dans les industries créatives.

Selon lui, le principal défi est celui de la résistance au changement. Les gens adorent la nouveauté mais détestent le changement. Si l’architecture est claire en revanche, la réglementation et les critères d’éthique seront simples à appliquer.

Jeu vidéo et spectacles : créativité et quête de modèle

Le témoignage de Nicolas Vienat (Fondateur de Hallucinations Studio) a jeté une lumière crue mais stimulante sur les enjeux du jeu vidéo immersif mais aussi des expériences en grande salle.

Dans le secteur du jeu vidéo, loin des clichés, il a parlé de métiers multiples, de sens à trouver, et surtout, d’un public à conquérir. Car si l’immersif fascine, il reste à construire une audience fidèle et capable de payer des prix relativement élevés. Il s’agit de construire un modèle économique viable sans sacrifier le volet artistique. Interrogé sur les développements liés au mobile, il a précisé que si certes le mobile accroît les usages, la VR est encore très limitée sur cet appareil.

Il a mentionné que le secteur des expériences virtuelles en grande salle se développe également, offrant un débouché alternatif pour les métiers de l’immersif.

Enfin, au rang des compétences majeures pour travailler dans un studio de jeu vidéo et expériences virtuelles, il a souligné la compétence de communication interpersonnelle. Les bases techniques sont indispensables, mais tout autant que la capacité à travailler en équipe.

Cinéma/télévision : un tournant narratif et écologique

Lionel Payet Pigeon (Fondateur de La Planète Rouge, studio de production virtuelle et de post-production, précédemment compositeur de musique pour l’image) a partagé une vision en mutation du cinéma et de l’audiovisuel plus largement. Grâce à la production virtuelle (mur LED et technologies associées), les tournages changent de nature : plus agiles, moins coûteux, et surtout, à l’empreinte carbone réduite. L’immersif devient un outil de storytelling et de transformation, au service d’une industrie qui repense ses récits autant que ses pratiques. Les plateaux numériques deviennent des terrains d’invention narrative, où les frontières entre fiction, documentaire et art visuel s’estompent. Cependant, les technologies ne remplacent pas la connaissance du métier.

Il a insisté sur la formation nécessaire pour monter en compétences sur la production virtuelle. Sylvia Andriantsimahavandy, directrice de l’innovation à La Plateforme, a rebondi sur ce point en rappelant l’existence de la nouvelle formation continue “Ecrire et storyboarder une série pour la production virtuelle” organisée cette année par l’école, sous la houlette de Pierre Cattan, expert du transmédia, journaliste et producteur, fondateur du studio de création Small Bang.

En conclusion : l’immersif, une culture et une grammaire interdisciplinaire à apprendre

Ce qui relie tous ces témoignages ? Une certitude : l’immersion est plus qu’une technologie, elle ne vaut que si elle est porteuse de sens, et/ou de performance, et si elle s’apprend minutieusement. Technique, art, stratégie, écologie, émotion et collaboration : les systèmes immersifs obligent à décloisonner.

Le futur de l’immersif s’écrit dans ces expérimentations, ces projets, et aussi dans les formations. À l’heure où les étudiants s’interrogent sur leur avenir dans un monde en transformation, cette table ronde a offert un message clair : les métiers de demain se construiront dans les interstices entre tech, création, stratégie et conscience sociale. Et les systèmes immersifs seront l’un de leurs laboratoires les plus fertiles.

C’est pour répondre à ces besoins en talents que nous avons lancé un Master of Science “Expert Systèmes Immersifs” qui permet de travailler dans ces différents secteurs grâce à une maîtrise des technologies et savoir-être adaptés.

Rédactrice : Julie Thines, Directrice de la formation continue et du programme La Plateforme Creative.

La Plateforme_ bénéficie du soutien du plan France 2030 – La grande fabrique de l’image et est accompagnée par le CNC.

Retour sur la formation continue « Intégrer les outils IA pour la création des images »

Retour sur la formation continue « Intégrer les outils IA pour la création des images »

Trois jours pour maîtriser les outils d’IA générative appliqués à la création d’images et de vidéos

Bonjour, je suis Amandine Dumas, chargée de communication digitale à La Plateforme. J’ai eu l’opportunité de tester notre formation « IA & Métiers de l’Image », et l’expérience a été aussi intense qu’enrichissante !

Aux côtés de 11 autres professionnels du secteur visuel (directeurs artistiques, graphistes, photographes, reporters), j’ai suivi ce programme intensif de trois jours animé par Stephan Muntaner, directeur de création, graphiste et expert en IA appliquée à la création visuelle.
L’objectif ? Comprendre et intégrer les outils d’IA dans les flux de production et processus créatifs, tout en développant un regard critique sur ces nouvelles pratiques.

Une immersion dans la génération d’images IA

Dès le premier jour, nous avons exploré les principes fondamentaux de la création d’images IA et l’art de formuler des prompts. Stephan a démystifié des outils comme Midjourney (pour la génération d’images) et Magnific AI (pour l’amélioration et l’upscaling des visuels). Chaque démonstration était enrichie de cas concrets, nous permettant d’appliquer directement ces techniques à nos métiers respectifs.

Une fois ces bases assimilées, nous avons mis nos nouvelles compétences en pratique en créant une affiche fictive pour le Jungle Jazz Festival. Entre génération d’images, typographies IA et intégration dans des mockups avancés, j’ai rapidement réalisé que, spoiler alert : la typographie en IA sera votre ennemi !

L’un des points forts de la génération d’images par IA ? L’optimisation du processus de préproduction. L’IA devient un allié puissant pour affiner la direction artistique, accélérer l’idéation et fluidifier les échanges avec les clients ou les équipes. Un vrai gain d’efficacité !

Dans mon cas, elle me permet de :

  • Générer rapidement des visuels d’inspiration pour orienter la direction artistique et illustrer des concepts difficiles à trouver en banque d’images.
  • Enrichir nos campagnes marketing et supports digitaux avec des visuels plus percutants.
  • Optimiser et adapter les visuels reçus pour maximiser leur impact, aussi bien en digital qu’en print.
  • Explorer différentes directions créatives plus rapidement, facilitant ainsi la prise de décision et les tests A/B.

Génération de vidéos IA : de la conception à la production

Le deuxième volet de la formation était consacré à la génération de vidéos assistée par IA. Nous avons exploré des outils comme Runway, Kling (génération de vidéos IA) et Magnific AI pour optimiser nos rendus.

Si beaucoup avaient déjà testé Midjourney pour les images, les vidéos IA étaient une vraie nouveauté pour la plupart d’entre nous ! Stephan a brillamment rendu ce sujet captivant en nous montrant comment utiliser l’IA pour créer des spots publicitaires et des clips narratifs.

Au départ, j’avais du mal à imaginer comment intégrer la génération vidéo IA dans mon travail. Mais après avoir testé les outils, j’ai compris qu’il ne s’agissait pas de tout réaliser en IA. L’IA peut être un excellent complément pour générer des scènes supplémentaires tout en maintenant une touche authentique.

Répartis en trois groupes, nous avons relevé un défi de taille : concevoir une vidéo en une journée et demi. Chaque équipe a dû définir un thème, écrire un scénario et générer des assets visuels avec Midjourney. Pour obtenir des images réalistes et cohérentes, il a fallu affiner nos prompts en jouant avec des paramètres techniques comme les matériaux, les textures et l’éclairage.

Entre la création d’assets visuels et les tests de prompts sur Kling et Runway, le processus créatif a été à la fois intense et ponctué de moments hilarants face à certaines interprétations improbables de l’IA. Avec un peu plus de temps, on aurait pu monter un véritable bêtisier !

Présentation des trois projets créatifs

Trois projets ont vu le jour à la suite de cette collaboration dynamique entre les groupes :

🎭 « Priscilla et Elvis »
Réalisé par : Inès Bussède, Julie Guidicelli, Gilles Schoenholtzer & Benoit Talabot

Une mise en scène surréaliste d’une demeure aux habitants intrigants, oscillant entre accueil chaleureux et mystère.

🎬 « TAKOSYAKI »
Réalisé par : Marion Gambin, Patrice Le Verger, Aurélie Preaud & Ariane Souvannavong 

Un hommage aux codes cinématographiques du western, avec un twist humoristique où des « revolvers tacos » fusionnent culture mexicaine et japonaise.

🩸 « Deadly Joke »
Réalisé par : Benjamin Bernard, Thomas Coispel, Thierry Jannot & Amandine Dumas

Une parodie de films d’horreur où un tueur s’infiltre dans une cabane en forêt… mais se retrouve ignoré par des jeunes trop absorbés par leur boisson, jusqu’à succomber au plaisir du produit lui-même.

En guise de guest surprise, nous avons eu la chance de collaborer avec Christophe Menassier, compositeur & sound designer, qui est intervenu pour créer les musiques de nos vidéos à l’aide de l’IA. En un temps record, il a trouvé des ambiances sonores parfaites pour nos projets, renforçant l’immersion et la dimension professionnelle de nos réalisations.

Cela m’a donné envie de tester l’outil Suno pour générer de la musique. Cet outil pourrait s’avérer extrêmement utile dans mon métier, en me faisant gagner un temps précieux sur le temps consacré à la recherche de musiques adaptées à mes campagnes.

Retour sur la formation et perspectives

Les participants ont été impressionnés par les possibilités offertes par les outils d’IA et leur impact direct sur nos métiers. En trois jours, nous avons non seulement appris à utiliser ces outils, mais aussi à réfléchir à leur intégration stratégique dans nos processus créatifs.

Une conviction commune a émergé : l’IA est un outil incontournable pour l’avenir créatif de nos secteurs. Il est essentiel de l’intégrer intelligemment dans nos pratiques pour rester compétitif et à la pointe de l’innovation.

Pour ma part, cette formation m’a permis d’élargir mes compétences et de découvrir des fonctionnalités qui enrichiront mes pratiques professionnelles. La génération vidéo, en particulier, m’a ouvert des perspectives intéressantes que je suis impatiente d’explorer dans mon travail.

Un immense merci à Stéphan Muntaner, Christophe Menassier, à l’équipe Innovation de La Plateforme, ainsi qu’à tous les participants pour ces échanges inspirants et cette montée en compétences collective.

Bonne nouvelle : une deuxième session est prévue en juin ! Alors, si vous souhaitez développer vos compétences en IA appliquée à la création visuelle, je vous conseille vivement de vous inscrire.

Création d’un challenge CTF en cryptographie par nos étudiants

Création d’un challenge CTF en cryptographie par nos étudiants

Pour le CTF annuel d’INTIGRITI*– 1337UP LIVE CTF, les organisateurs ont sollicité la communauté pour proposer des challenges originaux.

Nicolas Duhamel, étudiant en B2 Cybersécurité à La Plateforme, a décidé de relever ce défi. Il s’est tourné vers la cryptographie, son domaine de prédilection, pour concevoir son premier challenge CTF.

*Intigriti est une entreprise spécialisée dans la cybersécurité, aidant les organisations à se protéger contre la cybercriminalité.

Des coulisses de la création d’un challenge en cryptographie

La création d’un challenge en cryptographie commence par l’imagination d’un problème, une sorte de puzzle, que les participants devront résoudre. Ce problème doit être équilibré : ni trop difficile, pour rester accessible, ni trop simple, afin de départager les compétences des joueurs. Dans un premier temps, une description succincte du problème et de sa solution est soumise aux organisateurs, qui décident si le challenge sera intégré au CTF.

Une fois validé, commence la phase de conception. Les challenges cryptographiques se déclinent
généralement en deux types : statiques et dynamiques. Les challenges statiques consistent à fournir des fichiers (texte, binaire) à déchiffrer, tandis que les challenges dynamiques impliquent souvent un serveur interactif et le code source associé. Pour ces derniers, l’utilisation de conteneurs (via Docker Compose, par exemple) facilite leur déploiement. Cette étape est essentielle pour garantir une expérience fluide, mais elle sera laissée de côté ici pour nous concentrer sur l’essentiel : la conception du problème.

La cryptographie expliquée simplement : principes et applications

La cryptographie joue un rôle essentiel dans notre vie quotidienne, souvent sans que nous en soyons conscients. Des paiements en ligne aux messages instantanés, elle assure que vos données restent confidentielles et protégées contre les altérations. Son objectif principal est de convertir des informations lisibles (texte clair) en un format illisible (texte chiffré) à l’aide d’algorithmes et de clés, accessibles uniquement aux personnes autorisées. Ainsi, même si un tiers intercepte les données, il ne pourra pas les comprendre sans la clé appropriée.

La cryptographie repose sur deux grandes techniques : le chiffrement symétrique et le chiffrement
asymétrique. Dans le chiffrement symétrique, une seule clé est utilisée à la fois pour chiffrer et déchiffrer les données, ce qui nécessite un échange sécurisé de cette clé entre les parties. À l’inverse, le chiffrement asymétrique repose sur une paire de clés : une clé publique pour chiffrer les données et une clé privée pour les déchiffrer.

Dans le cas du chiffrement symétrique, un problème pratique se pose : comment partager la clé commune en toute sécurité ? Pour résoudre ce défi, plusieurs protocoles ont été développés, parmi lesquels l’algorithme Diffie-Hellman, l’un des plus célèbres. Ce protocole permet à deux parties d’établir une clé secrète commune, même si leurs communications sont interceptées.

Zoom sur le défi : analyser un protocole d’échange de clé non sécurisé

Le challenge proposé porte sur un protocole d’échange de clé non standard. Ce dernier n’est pas sécurisé, mais encore faut-il être capable de comprendre pourquoi. Basé sur le chiffrement RSA – un algorithme inventé par Rivest, Shamir et Adleman – ce protocole semble à première vue robuste, puisque RSA est largement utilisé et réputé. Pourtant, l’utilisation d’un chiffrement sûr ne garantit pas toujours la sécurité d’un protocole entier. Ici, RSA est implémenté de manière naïve, rendant l’échange vulnérable à une attaque classique.

Dans la pratique, la sécurité d’un protocole repose souvent sur la longueur de sa clé, exprimée en bits, qui détermine sa résistance au bruteforce (test de toutes les clés possibles). Bien que la clé utilisée ici soit de 32 bits, un bruteforce naïf prendrait plus de temps que les 5 minutes imposées par le challenge. La solution passe alors par une attaque optimisée, dite « meet in the middle », qui consiste à diviser la clé en deux parties à brute-forcer séparément. Cela réduit la complexité à deux bruteforces de 16 bits, réalisables dans le délai imparti. On fait ici l’hypothèse que l’on peut diviser la clé en deux facteurs de 16 bits. Cela n’est pas toujours vrai, mais cela reste vrai avec une probabilité d’environ 20 %. Autrement dit, cette attaque fonctionne environ 1 fois sur 5, ce qui est largement suffisant pour compromettre la sécurité du protocole.

Nous mettons à disposition, pour ceux d’entre vous ayant des compétences en programmation, le code du serveur ainsi que celui de la résolution du challenge : code serveur, code solution.

code serveur : https://gist.github.com/nicolas-duhamel/90a9cfc41fdde2796e174041fd49b7a5
code solution : https://gist.github.com/nicolas-duhamel/87f70081c14070aab889f26f66844c2a

La timeline et une anecdote

Tout le processus de création du challenge a duré plusieurs mois. Après l’appel initial lancé aux auteurs de challenges, un premier mois s’est écoulé entre la soumission d’une proposition succincte et son acceptation par les organisateurs. Une fois cette étape franchie, viens l’écriture du code du challenge en Python ainsi que de sa solution, afin de prouver que le problème était résoluble dans les conditions imposées. Cette phase a été suivie par quelques échanges avec les organisateurs pour ajuster l’intégration et le déploiement. Une partie de ces discussions portait sur l’intégration via Docker Compose, qui facilite le déploiement des serveurs pendant le CTF. Finalement, le challenge était prêt environ trois semaines avant le jour J.

Cependant, à quelques jours seulement du CTF, un coup de stress énorme : le challenge pourrait être vulnérable à une autre attaque classique, connue sous le nom d’attaque de Coppersmith. Si cette attaque avait été applicable, elle aurait réduit l’intérêt du challenge en le rendant trop facile à résoudre. Par un heureux hasard, la clé publique choisie rendait cette attaque impraticable sur un ordinateur de bureau classique. Dans tous les cas, une simple modification dans le code aurait suffi à neutraliser l’attaque.

Ces solutions « unintended » (non prévues) sont souvent un cauchemar pour les auteurs de challenges, car elles peuvent réduire, voire totalement annihiler, l’intérêt du challenge. Il n’est pas rare de voir, pendant un CTF, des challenges « revenge » apparaître : il s’agit de corrections rapides des failles imprévues qui rend le challenge initial trop facile. Ces ajustements de dernière minute, bien qu’essentiels, rappellent l’importance de tester rigoureusement un problème sous tous les angles.

Conclusion

Ce challenge illustre à quel point la cryptographie est un domaine subtil. Concevoir des protocoles robustes demande non seulement des connaissances solides, mais aussi une expertise pratique. Écrire un challenge pour un CTF est une expérience unique, exigeante mais enrichissante. Cela pousse à approfondir ses compétences, à imaginer des problèmes réalistes et à penser comme un attaquant pour anticiper les stratégies des participants.

Ce retour d’expérience montre également l’importance d’équilibrer difficulté et pédagogie : il s’agit non seulement de proposer un défi technique, mais aussi d’offrir un apprentissage concret à ceux qui s’y confrontent. Si vous souhaitez vous lancer dans la conception de challenges, prenez le temps de valider vos idées et de tester vos concepts, similaire à l’étape de bêta test pour les jeux vidéos. Et surtout, rappelez-vous qu’en matière de sécurité, chaque détail compte – d’où l’importance de faire appel à des experts pour garantir la solidité des systèmes.

 

Si vous avez testé le challenge ou souhaitez partager votre expérience, n’hésitez pas à contacter l’auteur : nicolas.duhamel@laplateforme.io.
Rédacteur : Nicolas Duhamel, Etudiant B2 Cybersécurité à La Plateforme_
Crédits photo : Wikipédia

Hackathon « Décroche ton alternance » 2025

Hackathon « Décroche ton alternance » 2025

Une semaine pour booster sa recherche d’alternance !

Du 3 au 7 mars 2025, La Plateforme a organisé le Hackathon « Décroche ton Alternance », un événement majeur destiné à accompagner nos étudiants dans leur recherche d’alternance. L’objectif était clair : leur fournir un cadre structurant, des outils pratiques et des retours constructifs pour optimiser leur candidature et les préparer au mieux au processus de recrutement.

Un programme progressif et intensif

Durant cette semaine intense, les étudiants ont été plongés dans des situations professionnelles concrètes: postuler à des offres d’alternance fictives, se préparer aux entretiens, et passer leur propre entretien simulé en fin de semaine.

Le hackathon a été rythmé par un parcours enrichissant, alternant théorie et mise en pratique, avec un accompagnement constant de la part de mentors et de l’équipe pédagogique.

Jour 1 : Lancement du hackathon,  découverte d’un outil leur permettant de gérer de manière plus efficace leur recherche : GRIMP, révision des informations essentielles sur l’alternance, exploration des offres fictives, et premiers travaux en autonomie.

Jour 2 : Préparation approfondie aux entretiens d’embauche : travail sur les questions types, la présentation de projet et consultations techniques avec des mentors pour se préparer aux entretiens et questions techniques.

Jour 3 : Des experts de chaque spécialisation sont intervenus auprès de nos étudiants afin de leur donner leur vision du marché du travail, des compétences techniques et soft skills attendues et leurs retours d’expérience sur comment se démarquer.

Nous avons pu accueillir Youssef Baltagi (Directeur de mission Intelligence Artificielle au sein de la métropole Aix Marseille); Cédric Messeguer (Directeur du lab Cyber à La Plateforme), Jérome Savajols (co fondateur de l’Atelier) et Ana Stanko (Directrice des opérations de l’Atelier).

Nos étudiants avaient ensuite jusqu’à 18h pour postuler dans GRIMP aux offres fictives d’alternance que nous leur avions préparées.

Jour 4 : Intervention de Cyril Zimmermann, CEO, sur les clés de la prise de parole en public. Dans son discours inspirant, il a partagé l’importance de se présenter de manière percutante en racontant une histoire claire, authentique et dynamique. Il a insisté sur le fait que l’entretien n’est pas un monologue, mais un échange où il faut être « dense comme une balle » — concentré, énergique et motivé, sans alourdir la conversation.

L’après midi, des entretiens fictifs ont été réalisés devant un jury composé de 2 personnes dont un profil technique. À l’issue des simulations, le jury a évalué la «employabilité» de chaque candidat et fourni des retours détaillés avec des conseils personnalisés pour améliorer leurs entretiens.

Jour  5 : Poursuite des simulations d’entretiens et clôture du hackathon par un bilan complet : analyse des forces et axes de progression, annonce des étudiants ayant décroché les alternances fictives, partage des meilleures pratiques pour la prospection, et sensibilisation à l’importance du suivi dans la recherche.

59% de taux de réussite intercampus

📌 208 entretiens réalisés à Marseille, 17 à Martigues et 28 à Cannes.

📌 Par compétence évaluée :

  • Expression orale : 64% des étudiants classés en niveau « Pro » ou « Expert »
  • Professionnalisme : 64%
  • Esprit d’initiative : 52%
  • Motivation : 60%

Des objectifs clairs pour un maximum d’impact

Ce hackathon a permis de :

  • Évaluer l’employabilité des étudiants et d’identifier les actions à mettre en place pour les accompagner dans les mois à venir.

  • Créer un vrai déclic sur leur niveau de préparation et les encourager à passer à l’action.

  • Maîtriser GRIMP, leur nouvel outil de suivi et de gestion de leur recherche d’alternance.

Les étudiants ayant réussi le hackathon bénéficient :

  • D’un accompagnement poussé par les équipes relations entreprises
  • Un push d’offres partenaires
  • Un mentoring avec la CMA/CGM (pour les étudiants de Marseille)

Des étudiants mieux préparés pour leur avenir

Après cette semaine immersive, nos étudiants repartent avec :

✅ Une meilleure compréhension des attentes des recruteurs
✅ Un CV et une lettre de motivation complètement optimisés
✅ Des compétences renforcées en prise de parole et présentation de projet.
✅ Un plan d’action clair pour poursuivre efficacement leur recherche d’alternance.

Un immense merci !

Cet événement n’aurait pas été possible sans le soutien du Crédit Agricole Alpes Provence et l’engagement de toute l’équipe de La Plateforme, des mentors et des experts mobilisés tout au long de la semaine. Bravo à nos étudiants pour leur implication et leur travail, et merci à tous pour avoir fait de ce hackathon un succès ! 👏

Lancement du programme Bourse Bachelor Cyber (BBC) – Advens for People and Planet fonds de dotation

Lancement du programme Bourse Bachelor Cyber (BBC) – Advens for People and Planet fonds de dotation

Le Bachelor Cyber a été créé par La Plateforme et bénéficie du soutien d’Advens for People and Planet fonds de dotation, parrain du Bachelor Cyber !

La Plateforme_ et le fonds de dotation Advens for People and Planet (AFPP) lancent le programme BBC – Bourse Bachelor Cyber, pour donner la possibilité à quelques étudiants de deuxième année de poursuivre leur formation en cybersécurité.

Le 15 octobre dernier, un jury composé des équipes de La Plateforme_, Céline Emptoz-Lacote et Cyril Zimmermann, Lucile Gasber-Aad du fonds de dotation AFPP, Fatene Ben Hamza, Directrice Générale de l’association Génération Marseille, Kadidiatou Doumbia, consultante en cybersécurité pour Advens et de Franck Guillaume, DSI de la Compagnie Fruitière, a sélectionné 12 étudiants parmi 23 postulants pour intégrer le nouveau programme BBC.

Destiné aux étudiants de 2ème année en cybersécurité sans alternance, ce programme leur offre une opportunité unique : une continuité de leur parcours en deuxième année sans alternance, tout en assurant le financement de cette année charnière et un accompagnement personnalisé jusqu’à ce qu’ils trouvent une entreprise partenaire. En s’appuyant sur une démarche innovante et inclusive, ce programme vise à développer des talents d’excellence pour répondre aux enjeux croissants de la cybersécurité. Les étudiants sélectionnés ont démontré leur engagement dans leur formation et détermination pour la poursuite de recherche d’une place en alternance et insertion professionnelle dans le secteur de la cybersécurité.

Nous tenons à féliciter nos étudiants lauréats : Abdou Rachidou Arouna, Adrien Troussier, Duhamel Nicolas, El Hadji Malick Dione, Ilans Bonsens, Kheira Lakhezoum, Mansour Boumediene, Reinaldo Jordan, Ryma Abderrahim, Crystal Destailleurs, Tareq Fergougui et Romain Abdouh !

Rétrospective du Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle 2024

Rétrospective du Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle 2024

Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle : l’IA au service des grands défis de la Méditerranée

Le 15 novembre 2024, l’Orange Vélodrome de Marseille a accueilli plus de 350 participants à la 1ère édition du Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle, un événement d’envergure organisé par la Délégation Interministérielle à la Méditerranée (DIMED) et La Plateforme_, en partenariat avec La Tribune. Parrainé par le mathématicien Cédric Villani, ce forum visait à renforcer la coopération méditerranéenne en matière d’IA et à explorer les solutions qu’elle peut apporter aux défis régionaux.

Cet événement a bénéficié du label du Sommet Mondial pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle, organisé par la France en février 2025, soulignant ainsi son importance stratégique.

Une journée riche en échanges

Les keynotes et tables rondes ont couvert des sujets variés, en lien avec les enjeux méditerranéens:

  • IA et santé : optimiser la recherche et la gestion des systèmes de soins.
  • Changement climatique et stress hydrique : comment l’IA peut contribuer à l’adaptation et à la réduction des pollutions.
  • Agriculture et alimentation : innovations IA pour optimiser les rendements et gérer l’eau.
  • Transition énergétique : impact de l’IA sur la consommation et l’optimisation énergétique.
  • Investissements et IA en Méditerranée : opportunités et défis du financement des projets IA.
  • Coopération régionale sur l’IA : enjeux géopolitiques et collaborations transfrontalières.

Plus de 30 intervenants parmi eux, on retrouvait des figures majeures de la recherche et de l’entrepreneuriat en IA, comme Michel Lutz (TotalEnergies), Olivier Dépraz (imaGeau), Karim Amellal (DIMED) et bien d’autres experts internationaux.

Pour visionner le replay du forum 2024 : https://www.youtube.com/live/6xLYzLYOyjw?si=Vxn5U4bDYdQ1xsQW

Un espace d’échange et de coopération

Le forum a réuni chercheurs, entrepreneurs, startups, investisseurs et décideurs publics autour d’un objectif commun : mettre en lumière les avancées et les synergies possibles dans le domaine de l’intelligence artificielle au sein du bassin méditerranéen. 

L’événement s’est structuré autour de deux axes majeurs :

1. Les talents
L’IA étant un secteur en pleine évolution, la question de la formation et du développement des compétences était au cœur du forum. Cédric Villani, Médaille Fields 2010, a rappelé son engagement en faveur d’une stratégie nationale IA centrée sur la formation et la recherche, amorcée dès 2018

2. L’inclusion
L’accès à la donnée, la mobilité des talents et les enjeux éthiques ont été abordés à travers des exemples concrets de collaboration entre entreprises et chercheurs de la région. Parmi les acteurs mis en avant :

  • AfriClimate AI (Maroc), spécialisé dans les solutions IA pour le climat.
  • ForestGuard (Turquie), qui utilise l’IA pour la protection des forêts.
  • Siren Analytics (Liban), expert en data science et analyse prédictive.

Merci à Karim Amellal, ambassadeur pour la Méditerranée, et Cyril Zimmermann, Président de La Plateforme_, d’avoir orchestré ces échanges.

Un premier pas vers des actions concrètes

Au-delà des rencontres et des échanges qu’il a généré, ce forum a permis de mettre en lumière des startups innovantes, de créer des ponts entre les acteurs économiques et académiques, et d’initier de nouvelles collaborations pour faire de l’intelligence artificielle un réel levier de développement en Méditerranée.

Un grand merci à nos partenaires et soutiens

🙏 DIMED, La Tribune, Onepoint, CMA CGM, Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur, Volta Medical et Cédric Villani pour leur engagement dans la réussite de cette première édition ! Merci à Mme la Secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Intelligence Artificielle Clara Chappaz pour sa présence et son soutien.

Avec ce succès, le Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle s’impose comme un rendez-vous incontournable pour façonner l’avenir de l’IA en Méditerranée et préparer les prochaines étapes vers une intelligence artificielle éthique, inclusive et durable.

Retour sur la session 2024 : Innovation Lab « Habiter Demain »

Retour sur la session 2024 : Innovation Lab « Habiter Demain »

Zoom sur la 3ème session de l’Innovation Lab « Habiter Demain »

L’Innovation Lab « Habiter Demain », organisé par La Plateforme à Marseille, a clôturé sa troisième édition en juillet 2024 après quatre mois de formation intensive et d’innovation collaborative. Ce programme a rassemblé 12 apprenants, mixant des professionnels aguerris et juniors d’horizons variés. L’innovation Lab propose de développer ses compétences en innovation par le design en travaillant sur des problématiques concrètes rencontrées par des organisations. Retour sur les moments forts de cette session.

Un programme intensif et interdisciplinaire

Le programme s’est déroulé de mars à juillet 2024 et a réuni des apprenants d’horizons différents : chef de projet (ESS, culture, digital), chargé de communication, product owner, architecte, contrôleur de gestion, artiste numérique. Ils se sont constitués en équipe projet autour des problématiques d’innovation proposées par nos partenaires : le vieillissement dans les quartiers prioritaires (Banque des Territoires), la gestion des incidents climatiques (MAIF), l’engagement des habitants (le bailleur social Val Touraine Habitat) et les usages du parking silo (L’Etablissement d’Aménagement Public Euroméditerranée).

Une méthodologie centrée sur l’intelligence collective et les pratiques de design

Trois phases ont structuré le travail des apprenants :

  • L’observation : nous accompagnons les apprenants dans la compréhension des problématiques en profondeur en les initiant à une immersion terrain et de la veille stratégique. Les apprenants, en collaboration avec les partenaires, se sont rendus sur les terrains pour observer, enquêter et analyser les situations réelles dans les domaines liés à leurs projets auprès des communautés concernées.
  • L’idéation : après avoir consolidé les observations, nous mettons en place un design sprint pour générer des idées et des scénarios, à travers le design fiction, pour répondre aux problématiques identifiées.
  • Le prototypage et test : cette dernière phase consiste à matérialiser les idées générées en preuves de concept. Les apprenants ont développé des maquettes et des prototypes tangibles ou numériques pour tester et valider leurs idées auprès des communautés ciblées.

Nous avons développé 45 heures d’ateliers en intelligence collective pour accompagner les apprenants dans la conception de leurs solutions. Les apprentissages de pair à pair au sein de la promotion et les échanges avec les communautés d’acteurs étudiées ont permis aux apprenants d’enrichir leurs concepts en mobilisant les connaissances du groupe apprenant et des usagers finaux.

Une formation immersive et professionnalisante basée sur des compétences pratiques

En quatre mois, les participants ont acquis des compétences pluridisciplinaires et collaboratives, allant de l’observation d’un terrain à la documentation d’un processus d’innovation. En plus des apprentissages de pair à pair au sein de la promotion elle-même, les apprenants ont été accompagnés tout au long de leurs parcours de mentors, des experts sur les sujets abordés et en design pour aboutir à des concepts finaux de qualité professionnelle.

Ils ont pu développer des compétences pratiques telles que :

  • L’analyse de problèmes complexes
  • La conduite d’observations et de tests terrain
  • Le prototypage d’une solution
  • L’animation de processus de créativité et de co-conception
  • La communication et la documentation des processus d’innovation

Nous avons développé 45 heures d’ateliers en intelligence collective pour accompagner les apprenants dans la conception de leurs solutions. Les apprentissages de pair à pair au sein de la promotion et les échanges avec les communautés d’acteurs étudiées ont permis aux apprenants d’enrichir leurs concepts en mobilisant les connaissances du groupe apprenant et des usagers finaux.

Ce parcours leur a permis de consolider leur expertise et développer des méthodologies de terrain, de contribuer à des enjeux sociétaux majeurs, tout en les préparant aux enjeux d’innovation durable et aux défis des territoires urbains.

“C’est une belle aventure qui s’achève ! La formation Innovation Lab a profondément enrichi mon parcours/ J’ai pris le temps de réfléchir sur les précieux enseignements, les échanges enrichissant et le cadre bienveillant qui ont rythmé ces derniers mois” Youna

“La formation est passionnante, structurante et professionnalisante. Elle a été l’occasion d’acquérir des compétences en design thinking et en pratiques collaboratives que j’ai hâte de mettre en œuvre dans ma pratique professionnelle.” Annakarin

Et après

4 solutions concrètes ont été développées par les apprenants, que vous pouvez découvrir sur le portfolio de l’Innovation Lab. Certains de nos partenaires implémentent ces concepts en interne.

Nous restituons les travaux sur le bien vieillir au Hub des Territoires à Paris et en ligne, le 6 novembre de 11h à 12h30 (inscription via ce lien).

Découvrez le détails de ces concepts dans notre prochain article de décembre !

Lancement d’été réussi pour Cyberpark !

Lancement d’été réussi pour Cyberpark !

Lancement réussi pour Cyberpark : Retour sur un été sous le signe de la cybersécurité à La Plateforme, Marseille

Cet été, l’école La Plateforme_, à Marseille, a accueilli Cyberpark, un tout nouveau programme dédié à la sensibilisation des jeunes aux risques du numérique et à la cybersécurité. Ce projet novateur, déployé en partenariat avec deux grands acteurs de la cybersécurité, Advens, via son fonds de dotation « Advens for People and Planet », et Mailinblack, a su captiver et former 38 jeunes marseillais de 14 à 18 ans lors de quatre sessions organisées en juillet et août.

Un espace ludique pour découvrir la cybersécurité

Cyberpark a été conçu comme un espace ludique et interactif, où les jeunes participants ont pu s’immerger pendant deux jours dans l’univers numérique et apprendre à protéger leurs données personnelles. Avec 7 modules couvrant des sujets essentiels tels que les risques en ligne, la protection des informations personnelles et les cyberviolences, les adolescents ont été encouragés à devenir acteurs de leur propre cybersécurité à travers des jeux de cartes, escape game et autres moments collectifs stimulants !

Les sessions, d’une durée totale de 16 heures chacune, ont permis à ces jeunes de prendre conscience des dangers du numérique tout en s’amusant. La majorité des participants, issus pour un tiers des quartiers prioritaires de la ville (QPV), ont découvert, lors d’ateliers pratiques et pédagogiques, des astuces concrètes pour mieux naviguer en ligne.

“Cyberpark a été pensé pour être une expérience d’apprentissage unique et divertissante, et cela passe par la gamification des activités afin de se distinguer d’un programme trop scolaire. Notre but est que nos jeunes repartent avec les bons réflexes tout en ayant passé un bon moment.” Ines, facilitatrice pédagogique Cyberpark.

Susciter de nouvelles vocations

Outre la sensibilisation aux risques numériques, le programme a également été un tremplin pour initier les jeunes aux métiers de la cybersécurité, un secteur en pleine expansion. Grâce à l’intervention des experts de Mailinblack et d’Advens, ces jeunes ont pu échanger directement avec des professionnels de la sécurité informatique, déconstruire les stéréotypes sur ces métiers souvent perçus comme inaccessibles, et explorer des perspectives d’orientation professionnelles jusque-là méconnues.

“Le programme Cyberpark a permis à nos collaborateurs de mieux comprendre la nécessité d’intervenir auprès des jeunes pour les aider dans la compréhension du secteur et dans leurs choix d’orientation. Nos équipes se sentent utiles et je suis fière de participer à ce projet ambitieux aux côtés d’une équipe hyper dynamique !” – Catherine Vaudaine, Directrice des Ressources Humaines chez MailInBlack

Un bilan encourageant

Avec une quarantaine de participants, dont un quart de filles et un âge moyen de 15 ans, Cyberpark a su répondre à la mission qu’il s’était fixée : éveiller les consciences sur les dangers du numérique et encourager les jeunes à s’orienter vers des carrières prometteuses. Le dialogue de pair à pair, facilité par la présence des professionnels des entreprises partenaires, a été particulièrement apprécié et a fait une réelle différence, permettant aux jeunes de déconstruire les idées reçues sur les métiers de la cybersécurité.

Côté participants, les retours sont très positifs et leurs témoignages démontrent à quel point l’expérience a été perçue comme à la fois enrichissante et divertissante. Les jeunes ont également souligné avoir acquis des outils concrets qu’ils pourront utiliser au quotidien et ont été ravis de découvrir un panel de métiers dans le domaine de la cybersécurité.

“Ce qui est bien avec ce projet, c’est qu’il nous sensibilise à tous les dangers – sur les réseaux et sur internet en général – et à tout ce que l’on doit faire pour s’en protéger. Aussi, c’est très important que des professionnels viennent nous voir pour en parler : grâce à eux et en voyant leurs parcours et ce qu’ils ont fait, cela nous ouvre des possibilités pour notre futur métier” – Elias, élève en première générale à Marseille

Cyberpark a ainsi connu un succès incontestable cet été à La Plateforme_, et les organisateurs sont déjà prêts à reconduire ce programme lors des prochaines vacances de la Toussaint. Grâce à cette initiative, Marseille se positionne comme un acteur clé dans la sensibilisation des jeunes à la cybersécurité, un enjeu crucial pour l’avenir.

Contact :
📍 Adresse : 35 Boulevard de Paris, 13002 Marseille.
📞Téléphone : 06 49 84 21 97
🔗Mail : cyberpark@laplateforme.io

Projet Étudiant B1 – Fin d’année : Boutique en ligne

Projet Étudiant B1 – Fin d’année : Boutique en ligne

Découvrez le projet de fin d’année de Michael ZANAGLIA, étudiant en B1 à La Plateforme Cannes : Une boutique en ligne de figurine.

 

Objectif :

Mettre en place une boutique en ligne avec une interface responsive qui respecte la charte graphique de leur entreprise. Le projet nécessite la création d’une maquette graphique, ainsi que la conception d’une base de données relationnelle (MCD, MLD, MPD). Les fonctionnalités minimales incluent une page d’accueil attractive, une barre de recherche de produits avec autocomplétion en JavaScript asynchrone, un système de création de comptes utilisateurs, et un espace tableau de bord pour l’administrateur permettant de gérer les produits et les catégories. Le système de validation du panier est simulé, et le projet doit être dockerisé une fois terminé.

 

Présentation du projet réalisé :

Michael Zanaglia, étudiant en première année à La Plateforme Cannes, a réalisé comme projet de fin d’année une boutique en ligne dédiée à la vente de figurines. Ce projet, développé entièrement en solo, démontre non seulement ses compétences techniques, mais aussi sa capacité à concevoir une expérience utilisateur fluide et intuitive.

La boutique en ligne offre une gamme complète de fonctionnalités :

  • Module de connexion/inscription : Les utilisateurs peuvent facilement créer un compte ou se connecter pour accéder à leur profil.
  • Interface administrateur : Une section réservée à l’administrateur permet la gestion du catalogue de produits, du stock et des commandes.
  • Gestion du panier : Les utilisateurs peuvent ajouter des articles à leur panier, modifier les quantités et passer commande en quelques clics.
  • Filtrage des produits : Un système de filtres permet de trier les figurines par catégorie, prix, ou popularité, facilitant la recherche du produit parfait.

L’interface a été conçue pour offrir une navigation simple et rapide, permettant aux utilisateurs de finaliser leurs achats en un minimum de temps.

 

Technologies utilisées  : 

  • JavaScript
  • PHP Natif
  • Base de données en SQL
  • Figma

Michael a su s’organiser avec rigueur pour mener à bien ce projet, en utilisant Trello pour planifier et suivre les différentes étapes de son développement.

🔎 Curieux de découvrir le travail de Michael ? Vous pouvez regarder la vidéo ci-dessous et consulter son github : https://github.com/michael-zanaglia/boutique-en-ligne.

Remerciements et félicitations :

Félicitations à Michael ZANAGLIA pour cette réalisation ! Un grand merci également à Aicha Ouattara, notre responsable pédagogique à Cannes, pour son précieux soutien et ses enseignements qui ont guidé les étudiants tout au long de ce projet.

À propos de La Plateforme
www.laplateforme.io
“La Plateforme” est une école des métiers du numérique et des nouvelles technologies, cofondée avec le ClubTop20 réunissant les grandes entreprises de la Métropole Aix-Marseille. Elle comprend des formations diversifiées en web, cybersécurité, intelligence artificielle, systèmes immersifs et image numérique, innovation ; sur des niveaux allant jusqu’au Bac+5. L’école est ouverte à tous sans condition d’âge ni de diplôme à l’entrée et propose une scolarité aux frais intégralement pris en charge dans le cadre de l’alternance.
L’ambition de “La Plateforme” est de proposer une offre de formations qui apporte des solutions aux métiers en tension dans le numérique, avec la volonté de créer des vocations sur ce secteur dès le plus jeune âge.